Prises de conscience

par Louis-Samuel Jacques le 26 sept. 2025 05:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Prises de conscience</span>

Voici quatre principes qui devraient faire partie du Grand solutionnaire de la vie. Ces constats intemporels ont émergé de nos rencontres avec nos différents groupes d'entrepreneurs la semaine dernière.

La version TL;DR : Parle de ce qui est important et évite les distractions comme la difficulté, la douleur, l'urgence, les drames et les problèmes. 

C'est quoi le problème?

Quand tu dis vouloir parler de quelque chose d’important, plusieurs comprennent automatiquement qu’il y a un problème.

C'est important pour deux raisons.

Premièrement, c'est notre job, comme leader, de parler de ce qui est important.

Que ce soit un enjeu ou non. 

Deuxièmement, appeler ça un problème diminue la prédisposition du monde à en parler, ainsi que la qualité de leur contribution. 

Trois autres choses par rapport à ça :

  1. Si tu attends que les choses importantes deviennent des problèmes pour en parler, tu auras plus de problèmes, ta vie sera plus plate et ton monde sera sur la défensive plus souvent. 
  2. La douleur, l'urgence ou la difficulté ne sont pas corrélées à l'importance des choses.
  3. Un problème n'est pas nécessairement important.

C'est difficile ≠ ça va mal

Quand on demande à des humains le niveau de difficulté de ce qu'ils font en ce moment, ils répondent comme si on leur avait demandé s'ils allaient bien. Autrement dit, les humains associent, parfois sans trop s'en rendre compte :

Si c'est facile, c'est que ça va bien. Je n'ai pas de problèmes.

Si c'est difficile, c'est que ça va mal. J'ai des problèmes. 

C'est important, parce que ce n'est pas parce que notre vie est facile en ce moment que ça va nécessairement bien, ou que notre vie est difficile que ça va nécessairement mal.

De plus, beaucoup de problèmes naissent de la facilité.

Et là bon... on pourrait philosopher longtemps sur ce que ça veut dire, bien aller et mal aller.

C'est rare qu'on échappe aux cycles de la vie longtemps

La nuit et le jour, les saisons, les marées, les marchés, les hormones, les balançoires en mouvement, les tortues dans Mario Bros... Beaucoup de choses de la vie sont cycliques. Reconnaître ces patterns permet de mieux se gouverner.

Un peu comme la clarté qui prend son sens en présence d'obscurité (et vice-versa), on a des périodes (vraiment) difficiles et des périodes où le bonheur semble être plus présent.

On gagne à observer les cycles avec du recul, non pas pour s'y attacher, mais pour les comprendre. 

Lune

Le personnel et le professionnel

J'ai déjà dit que le personnel et le professionnel sont séparés par une ligne très pointillée. Ce serait plus juste de dire qu'ils sont unis l'un à l'autre par un fil parfois plus visible que d'autres.

Et quand le personnel empêche le professionnel de travailler, ou vice-versa, ça devient critique de prendre des décisions alignées sur nos intentions. « Regarder ailleurs », encaisser ou espérer passivement que ça va passer sont rarement des stratégies gagnantes.

C'est pourquoi c'est important d'avoir des espaces compétents et réguliers (comme un groupe TEC Canada) pour prendre du recul et prendre les décisions qui sont cohérentes à notre réalité du moment.

 

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