Communiquer clairement pour mieux assumer ses responsabilités

par Louis-Samuel Jacques le 10 mai 2024 00:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Communiquer clairement pour mieux assumer ses responsabilités</span>

La clarté facilite l’exécution.

Explorons trois autres principes de communication exécutive.

Les verbes communiquent les nuances

Les verbes permettent d’économiser les mots, de simplifier les phrases, et de clarifier le message.

Au contraire, les adverbes et les adjectifs allongent les phrases et en émoussent le sens.

Construisons donc nos phrases autour de verbes riches et diminuons l’usage des verbes de faible signification, comme faire, avoir et être.

Par exemple : La réaction du marché suggère de renouveler notre investissement.

Substituer les verbes suggérer et renouveler permettrait d’adoucir ou de renforcer la recommandation.

Plus doux : La réaction du marché invite à réévaluer notre investissement.

Plus fort : La réaction du marché commande de décupler notre investissement.

Les formulations positives génèrent plus de clarté, favorisent l’exécution et augmentent notre influence

Les formulations négatives créent de la confusion.

Par exemple, supposons que Véronique dit à Marc : Je ne sais pas si l’équipe a compris (une formulation négative). L’énoncé peut avoir plusieurs significations :

  1. L’équipe me semble être confuse

  2. J’aimerais que tu valides la compréhension de l’équipe

  3. J’aimerais que tu apprennes à faire de meilleures rétroactions

Si Véronique pense dire 3 et que Marc comprend 1, ce dernier pourrait par exemple envoyer un courriel pour clarifier ou encore valider la compréhension de quelqu’un dans l’équipe. Par contre, Véronique pourrait vouloir dire 2 et si Marc comprenait 3, la communication pourrait facilement dégénérer en conflit contre-productif ou vers une perte de confiance.

Encore pire : les doubles négations. Elles sont faciles à dire et à écrire, mais très difficiles à comprendre. Par exemple : Il n’est pas impossible qu’elle n’ait pas répondu à l’appel (haha c’est une triple négation, mais bon, on comprend qu’on ne comprend pas 😅).

Des unités de sens courtes et entières : Sujet - verbe - complément

Plusieurs recommandent de faire des phrases courtes. L’important n’est pas la longueur de la phrase, mais la longueur des unités de sens de la phrase.

On souhaite lier les sujets aux verbes pour construire des unités de sens courtes et entières.

Contre-exemple : Pour expliquer la situation, il y a Claude, qui a pris des vacances et qui a dû prendre des congés de maladie dans la dernière année, ce qui a causé des retards dans nos projets.

Cette phrase est grammaticalement correcte. Cependant, plusieurs sujets éloignés de leurs verbes génèrent de la surcharge cognitive et de la confusion.

Communications floues = responsabilités floues

Pour redresser une phrase de ce type, choisissons le sujet le plus pertinent, collons-le à son verbe, et enlevons l’info superflue.

Exemple : Les absences de Claude expliquent nos retards.

L’épuration de la phrase change la dynamique de la communication et surtout, aide les individus impliqués à assumer leurs responsabilités.

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