Communiquer de façon persuasive - par Louis-Samuel Jacques

par Louis-Samuel Jacques le 8 déc. 2023 00:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Communiquer de façon persuasive - par Louis-Samuel Jacques</span>

Les communications approximatives coûtent cher et peuvent même mettre des vies à risque

Vous avez sûrement eu une expérience de ce genre : en cours de lecture, vous décrochez. Vous relisez deux fois. Trois fois. Sans comprendre vraiment. Vous relisez pour finalement vous dire Mmmmh… je pense que ça veut dire _______ ou encore Je n’ai probablement pas l’intelligence ou la connaissance de base pour comprendre ceci.

Suggérons une autre hypothèse : il est possible que la phrase ait été mal écrite.

Ce n’est pas anodin : des personnes ont même perdu la vie suite à de mauvaises communications, si l’on se fie aux enquêtes ayant suivi l’explosion de la navette Challenger en 1986. Il suffit de quelques minutes sur ce site pour trouver de nombreux autres exemples de ce genre.

Comme leader, nous soignons notre langage pour faciliter la compréhension des personnes qui nous lisent. Ainsi, nous sauvons du temps et augmentons nos chances de succès.

Nous commençons aujourd’hui à partager des principes qui nous guident dans la rédaction de ces bulletins et qui pourraient aussi guider vos communications.

First things first

Commençons avec le plus important. Ce principe s’applique à toutes les échelles : la phrase, le paragraphe, le chapitre, le document.

Les sous-titres servent à livrer un message, et non à introduire le thème.

C’est pourquoi les marqueurs de relation à faible sens sont à éviter, par exemple :

  • En ce qui concerne

  • Au sujet de

  • Il est important de noter que

  • Prenez note que

Ces mots sont l’équivalent urbanistique du boulevard Charest à Québec : ils affaiblissent l’introduction de l’idée. On préfère l’arrivée par le boulevard Champlain ou encore mieux, par le Fleuve, car on capte alors l’essence de la ville du premier coup d’œil. Rédigeons donc dans cet esprit.

Économiser les mots

Le temps est précieux. Le nôtre, et celui des gens à qui on s’adresse.

Enlevons donc tout mot, toute phrase, tout paragraphe pouvant être enlevé sans nuire à la compréhension.

L’écriture économique fait gagner du temps aux rédacteurs, et aussi aux lecteurs.

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