S'entraîner pour augmenter sa capacité

par Louis-Samuel Jacques le 3 mai 2024 00:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >S'entraîner pour augmenter sa capacité</span>

Être leader en entreprise, c’est comme se préparer à aller aux Olympiques ou à monter l’Everest

Pour accomplir de grandes choses, c’est utile d’être au meilleur de ses capacités intellectuelles, émotionnelles, relationnelles et physiques.

C’est évident si on veut aller aux Olympiques ou si on veut monter l’Everest, mais on perd facilement de vue que le défi de diriger une organisation performante est tout aussi grand.

Pour améliorer sa capacité, on s’entraîne!

De quelle capacité on est en train de parler? Principalement de notre capacité intellectuelle, émotionnelle, relationnelle, conversationnelle, et physique.

Comment on s’entraîne efficacement? En alternant entre des phases de repos et d’autres où on dépasse nos capacités. Mais ni trop ni trop vite.

Qu’est-ce qui arrive si on dépasse trop notre capacité actuelle? On se blesse, on se fatigue, ou on heurte notre relation.

Qu’est-ce qui arrive quand on se blesse? On est contraint au repos, notre capacité diminue momentanément, et on en profite pour apprendre de cette expérience. La plupart du temps, de l’aide est bienvenue pour accélérer le processus.

Ce n’est pas grave? Ça peut l’être, mais ce n’est pas nécessairement grave. Mais apprenons, et reprenons confiance à pousser nos limites à la bonne dose!

Ça paraît simple! Merci, c’est le but.

Remerciements spéciaux à Blaise Dubois et à son équipe de La Clinique du Coureur qui ont développé le modèle qui nous a servi d’inspiration. Craig Weber, auteur et conférencier TEC/VISTAGE, a aussi été déterminant dans le développement de ce visuel.

Un exemple?

D’accord! Suivons la ligne bleue dans le graphique.

On aurait pu prendre un exemple avec la course à pied, une relation de couple ou l’alpinisme, mais on va prendre un exemple classique en petite entreprise.

Jean, directeur RH fictif d’une entreprise fictive, travaille en harmonie au quotidien dans sa relation avec sa collègue Janick, directrice des ventes.

  1. Confort apparent. L’entreprise est en croissance, les projets se déroulent comme prévu, jusqu’à ce que… ce ne soit plus le cas.

  2. Blessure. En rencontre de direction, Jean mentionne que si les ventes ne baissaient pas, il n’aurait pas à faire de mises à pied. Janick le prend personnel.

  3. Retrait. Janick devient cynique avec Jean en public et évite d’interagir avec lui en individuel. Par chance, elle avait reçu notre bulletin de janvier dernier et n’a pas essayé de résoudre sa frustration en parlant dans son dos, ce qui aurait certainement empiré la situation. Remarquons comment la capacité relationnelle entre Jean et Janick (indiquée par la ligne pointillée verte) diminue durant cette période : ils ne peuvent même plus parler des séries éliminatoires au hockey (!!!).

  4. Augmentation des capacités. Janick trouve le courage d’en parler à Jean. Les deux s’engagent dans des conversations inconfortables, mais importantes, d’abord pour dissoudre la tension, puis pour résoudre la situation avec tout leur talent.

  5. Capacité olympique. Les victoires générées par ce travail élèvent leur confiance mutuelle, si bien qu’ils sont maintenant en mesure de relever des défis qui auraient été insolvables au départ.

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