Spécial questions - par Louis-Samuel Jacques
par Louis-Samuel Jacques le 3 févr. 2023 00:00:00
Commençons cette semaine par un bonus : un extrait de moins de 4 minutes d’un épisode de Ted Lasso sur la curiosité, la valeur des questions et le jugement.
La valeur des questions ouvertes
Les questions ouvertes appellent à des réponses complexes, par opposition aux questions fermées qui se répondent en un mot.
Bien que les deux types de questions puissent être utiles, les questions ouvertes sont souvent plus puissantes pour différentes raisons :
elles sauvent du temps
elles sauvent de l’énergie
elles évitent de prendre le singe ou de jouer au sauveur
elles permettent d’arriver à une compréhension plus profonde (non superficielle ou non réflexe) qui ne serait pas accessible préalablement - en anglais, on parle de breakthrough - pour toutes les personnes impliquées dans la communication
Entendons-nous : ce n’est pas mal de poser des questions fermées - nous verrons d’ailleurs de bons exemples ci-dessous, dans la troisième idée.
En outre, poser une question ouverte ne signifie pas nécessairement de poser une question vague ou complexe. Les exemples qui suivent démontrent qu’une question ouverte peut être ferme et directive.
Pour ouvrir des questions
Pour des raisons obscures, plusieurs trouvent difficile de poser des questions ouvertes.
Voici quelques exemples de questions fermées converties en questions ouvertes afin de les rendre plus utiles. La clé permettant d’ouvrir la question a été mise en évidence.
As-tu un plan? peut devenir Quelle serait la première étape de ton plan?
Est-ce que tu as pensé demander à Mélanie ce qu'elle en pensait? peut devenir Quand pourrais-tu parler à Mélanie? J’aimerais qu’elle puisse te partager son expérience?
Est-ce que ce sera réglé avant la fin de la semaine? peut devenir Qu'est-ce qui nous met le plus à risque de rater l'échéance?
Le point de départ : éviter de commencer la phrase par est-ce que ou as-tu et préconiser quand, quel, qu’est-ce que, qui, etc.
La force des questions fermées
Les excellents Chris Voss et Marshall Rosenberg sont des maîtres de l’utilisation des questions fermées pour identifier rapidement un enjeu.
La puissance de ces questions fermées repose sur le fait que les personnes ont le réflexe de dire rapidement la vraie raison quand on se trompe.
Deux exemples :
Es-tu en colère? Si on a raison, la personne va se sentir comprise. Si on a tort, la personne précise généralement ce qu’elle ressent (par exemple : Non, je suis surprise parce que…).
Avez-vous refusé notre offre à cause du prix? peut inciter le client potentiel à expliquer son refus. S’il dit oui, on peut alors traiter cela comme une objection classique sur le prix; s’il dit non, typiquement, il va directement expliquer la vraie raison du refus, comme par réflexe.
C’est utile? Si oui, tant mieux! Si non, de quoi devrions-nous parler? 😉
Bonne fin de semaine!
- avril 2025 (1)
- mars 2025 (4)
- février 2025 (2)
- janvier 2025 (11)
- novembre 2024 (2)
- octobre 2024 (4)
- septembre 2024 (4)
- août 2024 (5)
- juillet 2024 (4)
- juin 2024 (4)
- mai 2024 (6)
- avril 2024 (4)
- mars 2024 (5)
- février 2024 (4)
- janvier 2024 (4)
- décembre 2023 (5)
- novembre 2023 (5)
- octobre 2023 (4)
- septembre 2023 (5)
- août 2023 (4)
- juillet 2023 (4)
- juin 2023 (5)
- mai 2023 (4)
- avril 2023 (4)
- mars 2023 (5)
- février 2023 (5)
- janvier 2023 (4)
- décembre 2022 (5)
- novembre 2022 (4)
- octobre 2022 (4)
- septembre 2022 (5)
- août 2022 (6)
- juillet 2022 (10)
- juin 2022 (4)
- mai 2022 (4)
- avril 2022 (5)
- mars 2022 (4)
- février 2022 (4)
- janvier 2022 (4)
- décembre 2021 (5)
- novembre 2021 (4)
- octobre 2021 (5)
- septembre 2021 (4)
- août 2021 (4)
- juillet 2021 (5)
- juin 2021 (4)
- mai 2021 (4)
- avril 2021 (3)
- mars 2021 (3)
- février 2021 (2)
Je m'inscris par courriel
Vous aimerez aussi...
ces autres articles

Le cancel culture en leadership - par Louis-Samuel Jacques

Trois autres symptômes que ta stratégie a besoin d'amour
