Communiquer vs connecter | Story telling vs story getting | Négociation
par Louis-Samuel Jacques le 5 avr. 2024 00:00:00
Ne pas confondre communiquer et connecter
Communiquer et connecter sont deux dynamiques qui activent des zones différentes du cerveau.
La communication est un échange d’informations. Un échange de texto ou un courriel sont des formes usuelles de communication.
En revanche, une connexion survient quand plusieurs sens et/ou des émotions sont impliqués. Les contacts en personne, l’écoute, l’empathie et la vulnérabilité favorisent la connexion.
Pourquoi c’est important?
Si on ne s’y arrête pas, on confond facilement les deux.
Dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons jamais communiqué autant, et paradoxalement, nous n’avons jamais connecté si peu.
L’absence de connexion (le sentiment de solitude) diminue l’espérance de vie.
David Brooks, chroniqueur au New York Times, et auteur, approfondit la question dans son plus récent livre How to Know a Person. On peut l’entendre dans un épisode récent de 23 minutes du podcast Think Fast, Talk Smart. Cette entrevue sur YouTube est aussi très bonne1.
Le story getting
On parle beaucoup de story telling pour susciter l’intérêt, générer des émotions et fondamentalement, créer de la connexion.
Le story getting est certainement plus utile pour parvenir à ces fins et on n’en parle pas assez. Jeb Blunt et son invité Ryan Taft explorent cette stratégie, en contexte de vente, dans cet excellent épisode de podcast (durée : 51 minutes).
Cette approche génère de l’empathie et s’avère pertinente pour connecter avec des humains dans plusieurs autres contextes que la vente - que ce soit avec des clients, des collègues, des inconnus, et même vos proches.
Connecter en négociation
La négociation est un autre domaine où la connexion génère de meilleurs résultats que le simple échange d’informations.
Il en est question dans Never Split the Difference, l’excellent livre de Chris Voss, ainsi que dans un épisode récent du podcast de Tim Ferriss où il s’entretient avec William Ury, qui est auteur, négociateur professionnel, et l’un des cofondateurs du programme de négociation à Harvard (durée : 1h46).
C’est une forme longue de 71 minutes, je recommande particulièrement les 26 premières minutes, puis les segments suivants : 45:00 à 49:15 sur la curiosité pour prévenir les jugements précoces envers les autres, 52:40 à 56:36 sur l’érosion de la diversité dans notre entourage, et finalement de 1:06:28 à 1:09:45 sur des façons de s’intéresser aux autres.
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