Comment devenir plus intelligent | Les dangers de l'importance et des priorités | Négliger avec intention

par Louis-Samuel Jacques le 12 mai 2023 00:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Comment devenir plus intelligent | Les dangers de l'importance et des priorités | Négliger avec intention</span>

On ne peut apprendre et devenir plus intelligent en s’écoutant parler

Être plus intelligent est plus facile qu’on ne le pense…

Il ne s’agit pas d’avoir un plus gros cerveau ou une meilleure génétique (ce qui est hors de notre contrôle) - il s’agit plutôt de s’entourer d’autres perspectives, d’avoir l’humilité de considérer nos croyances comme des hypothèses, et d’avoir la patience d’explorer les perspectives des autres.

Cette idée a été inspirée à la lecture de Conversational Capacity, de Craig Weber, notre prochain conférencier TEC.

Les mots important, importance, priorité et prioritaire sont dangereux

Même devant la matrice de Eisenhower (importance vs urgence), dont nous avions parlé en juillet 2021, certaines personnes ne sont pas capables de se désensibiliser à l’urgence perçue des choses.

Faisons donc attention quand on demande le niveau d’importance ou de priorité d’une tâche. Sans y penser, la plupart des humains définissent l’importance d’une tâche par son niveau d’urgence.

Il existe plusieurs antidotes, incluant :

  • Se discipliner nous-mêmes à utiliser des mots tels que valeur ou impact en remplacement de important, importance, priorité ou prioritaire

  • En équipe, demander d’expliquer pour quelles raisons telle ou telle tâche est prioritaire ou importante

  • Seul ou en équipe, classer ses projets et implications en ordre de valeur et y référer souvent

Une autre solution, probablement la plus apaisante de toutes : accepter l’idée suivante.

Nous sommes condamnés à négliger quelque chose

Notre génétique, notre bagage émotif et nos programmes psychologiques conspirent pour ne pas nous laisser négliger quelque chose que nous avons entrepris ou que nous faisons par habitude.

Il y a toutes sortes de biais psychologiques là-dedans, dont le biais des coûts irrécupérables (sunk cost bias) que les pros du poker tutoient et que Annie Duke vulgarise bien dans ses livres et entrevues. Il y a aussi l’aversion à la perte.

On ne pourra pas faire le tour de ce sujet complexe en moins d’une minute de lecture.

Il reste qu’on ne peut pas tout faire. Et si on est condamnés à négliger quelque chose, faisons-le avec intention et choisissons de négliger les activités de basse valeur.

Et négligeons avec plaisir, en savourant toute la valeur que ça permet de créer, pour nous-mêmes et pour notre entourage!!!


Bonne fin de semaine!

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