Attention aux drains énergétiques | « Je n'ai pas le temps », un réflexe de communication | Les leaders et l'ambiguïté
par Louis-Samuel Jacques le 25 nov. 2022 00:00:00
Diminuez vos drains énergétiques
On conclut ce cycle de publications sur l’énergie avec une liste d’actions et de conditions qui diminuent notre énergie.
Comme la dernière fois, voici une liste à personnaliser :
« Je n’ai pas le temps » indique une prise de décision
On entend souvent « Je n’ai pas le temps ». De notre propre bouche, parfois. Des variantes communes incluent « nous n’avons pas les moyens, les ressources, le budget, l’énergie, etc. ».
Réalisons que c’est rarement approprié et que ça cache souvent une prise de décision.
Quand nous entendons « je n’ai pas le temps » ou l’une de ses variantes - de notre propre bouche ou de celle de personnes importantes - soyons un peu plus curieux et interprétons cela plutôt comme le reflet d’une prise de décision.
Un antidote universel serait encore une fois de remplacer par « Je choisis de [l’inverse de la phrase] ». On peut aussi se forcer à ajouter « (…) je choisis plutôt de ».
Des exemples :
« Je n’ai pas le temps de me tenir en forme » deviendrait « Je choisis de ne pas me tenir en forme ». 😰
« Je n’ai pas le temps d’apprendre l’anglais », 😐 « je choisis plutôt de me limiter à du contenu traduit et d’éviter les rencontres avec des anglophones ». 😖
« Nous n’avons pas le temps de faire de planification stratégique » peut devenir _________________________.
« Nous n’avons pas les ressources pour investir dans le développement de nos leaders » peut devenir _________________________.
C’est en partie cruel, c’est en partie burlesque, mais ça a l’avantage de nous ramener à nos responsabilités et nos décisions.
ATTENTION : Ne passons pas au jugement trop vite, car ces mots sont une habitude et/ou un réflexe de communication répandu. Changer un réflexe ou une habitude peut être difficile.
De plus, ça peut cacher quelque chose de plus assumé qui mérite de la curiosité, par exemple :
« Je ne crois pas que ce sera utile »
« J’ai déjà essayé et ça n’a pas fonctionné »
« Je ne sais pas comment le faire »
L’ambiguïté et le leadership
Les leaders ont souvent une tolérance, voire une attirance plus élevée que la moyenne à l’ambiguïté.
Nous devons nous attendre à ce que les gens avec qui nous travaillons aient une aversion à l’ambiguïté et une préférence intuitive envers ses contraires, dont la certitude, le contrôle, le connu.
Reconnaissons-le. Comme l’ambiguïté et l’incertitude existeront toujours, voici quelques options qui s’offrent à nous :
Éviter d’ajouter de l’ambiguïté et de l’incertitude inutiles
Offrir de l’empathie et de l’écoute
Clarifier et simplifier - nous en avons déjà parlé ici
Une chose est certaine : demain est samedi. Bonne fin de semaine!
- avril 2025 (1)
- mars 2025 (4)
- février 2025 (2)
- janvier 2025 (11)
- novembre 2024 (2)
- octobre 2024 (4)
- septembre 2024 (4)
- août 2024 (5)
- juillet 2024 (4)
- juin 2024 (4)
- mai 2024 (6)
- avril 2024 (4)
- mars 2024 (5)
- février 2024 (4)
- janvier 2024 (4)
- décembre 2023 (5)
- novembre 2023 (5)
- octobre 2023 (4)
- septembre 2023 (5)
- août 2023 (4)
- juillet 2023 (4)
- juin 2023 (5)
- mai 2023 (4)
- avril 2023 (4)
- mars 2023 (5)
- février 2023 (5)
- janvier 2023 (4)
- décembre 2022 (5)
- novembre 2022 (4)
- octobre 2022 (4)
- septembre 2022 (5)
- août 2022 (6)
- juillet 2022 (10)
- juin 2022 (4)
- mai 2022 (4)
- avril 2022 (5)
- mars 2022 (4)
- février 2022 (4)
- janvier 2022 (4)
- décembre 2021 (5)
- novembre 2021 (4)
- octobre 2021 (5)
- septembre 2021 (4)
- août 2021 (4)
- juillet 2021 (5)
- juin 2021 (4)
- mai 2021 (4)
- avril 2021 (3)
- mars 2021 (3)
- février 2021 (2)
Je m'inscris par courriel
Vous aimerez aussi...
ces autres articles

Trois réflexions sur le pouvoir - par Louis-Samuel Jacques

L'équilibre n'est pas un objectif, c'est un résultat | Ralentir, une FBI | Vise plutôt l'impact
