Stratégie de prix élevés
Au MBA, on oppose souvent deux stratégies : celle de la qualité élevée et celle des bas prix. On oublie cependant de mentionner à quel point cette dernière diminue les chances de succès.
La ligne de succès de la stratégie gagner par les bas prix est si mince que très peu peuvent la maintenir à long terme. L'immense majorité des entreprises qui réussissent à long terme chargent en effet plus cher que leur concurrence.
Charger plus cher permet en effet d'améliorer nos services, de faire des erreurs non fatales, de financer l'innovation, de rémunérer adéquatement la prise de risque et l'effort.
Deux nuances :
- Charger cher n'est pas une stratégie en soi ni une garantie de succès. Le succès vient avec ce que charger plus cher permet. Autrement dit, charger plus cher sans répondre aux besoins des acheteurs est très périlleux, pour ne pas dire fatal.
- La discipline financière reste importante. Une mauvaise dépense demeure une mauvaise dépense, peu importe le contexte ou la stratégie.
Les verbes unidirectionnels
Qu'ont en commun les verbes aimer, reconnaître, estimer, écouter, comprendre et respecter?
Ils s'offrent, mais ne se demandent pas.
En effet, on peut offrir de l'amour, mais on ne peut le demander.
Encore moins l'acheter.
C'est difficile, parce que les besoins d'amour, de reconnaissance, d'estime, d'écoute, de compréhension et de respect figurent au sommet du palmarès des besoins humains.
Pire : quand on en est privés, nous sommes tentés de les retirer aux autres. Ce faisant, on a tendance à moins en recevoir. Ainsi s'installe un cercle vicieux.
Lester Levenson a bien résumé cette dynamique en définissant le bonheur comme étant la capacité à aimer, et le malheur comme étant le besoin d'être aimé.
Deux antidotes :
- Développer une autosuffisance : s'offrir à soi-même de la reconnaissance, du respect et de la compréhension est la source la plus fiable qui puisse exister.
- En offrir, et se détacher du résultat : typiquement, on va alors en offrir plus qu'on va en recevoir, mais au moins, on va en recevoir davantage que si on en privait les autres.
Confronter avec moins d'inconfort
Les humains n'aiment pas la confrontation, c'est connu.
À un point tel que plusieurs se retiennent de fixer des objectifs.
C'est un des constats de Bud Carter, président de groupes TEC et VISTAGE depuis près de 40 ans.
C'est un drame. Parce que les objectifs sont un passage obligé pour accomplir de grandes choses et pour bâtir des équipes responsables.
Dans notre atelier-conférence du 8 mai, nous verrons plusieurs façons concrètes de diminuer l'inconfort des confrontations sans compromettre le progrès.
Nous verrons notamment comment normaliser les sessions de debrief, dédramatiser le feedback, et s'améliorer à discuter des écarts entre la réalité et les attentes.
Le rabais pour inscriptions hâtives des non-membres se termine le 29 avril.
