Forme mentale | Soulager la détresse psychologique chez les hommes | La confusion créée par les mots

par Louis-Samuel Jacques le 7 avr. 2023 00:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >Forme mentale | Soulager la détresse psychologique chez les hommes | La confusion créée par les mots</span>

Santé mentale ou forme mentale?

On entend de plus en plus parler de forme mentale (en anglais : mental fitness) et c’est tant mieux.

La santé (physique ou mentale) est souvent associée intuitivement à l’absence de maladie et une diminution de la santé (physique ou mentale) conduit intuitivement à une approche thérapeutique.

La forme (physique - ou maintenant mentale) est plutôt associée à une démarche, des habitudes et des exercices qui conduisent à augmenter la capacité de soutenir des « stresseurs » de plus en plus grands.

S’outiller par rapport à la détresse psychologique

La détresse psychologique est un sujet difficile à aborder, en particulier avec les hommes qui ont des comportements violents lorsqu’ils vivent de la détresse.

Ça vient de changer. Cette conversation de 30 minutes entre Mélanie Tremblay, du Centre de prévention du suicide d’Amos, et Manon Rouillier, de Rouillier, conduit à une meilleure compréhension de la détresse psychologique chez les hommes et permet de s’outiller pour y répondre, vraiment concrètement.

C’est un des meilleurs épisodes de podcast que j’ai écoutés de ma vie - ce n’est pas peu dire, car j’écoute entre 5 et 10h de contenu par semaine depuis presque 10 ans.

Ça concerne tous les hommes, les gestionnaires qui ont des hommes dans leur équipe, et les femmes qui côtoient des hommes. Bref, pas mal tout le monde. Toutes les personnes de votre équipe de direction devraient écouter sans tarder.

Les mots qui créent la confusion

Les mots décrivant les émotions sont souvent les mêmes qu’on utilise pour décrire des comportements qui peuvent y être associés. Prenons quelques secondes pour prendre conscience de la confusion que ça crée.

Prenons l’exemple de colère : ce mot décrit à la fois une émotion et des comportements. Or, l’émotion est valide et totalement légitime. Comme le dit Bob Anderson, conférencier TEC/VISTAGE sur l’intelligence émotionnelle :

Tu es magnifique avec tes émotions

Cependant, les comportements colériques, synonymes de violents, sont au mieux dommageables et peuvent être criminels.

Encore pire : comme l’évoque Mélanie Tremblay, dans l’entrevue mentionnée ci-dessus, les comportements colériques peuvent être déclenchés par d’autres émotions que la colère, comme la détresse.

Bien que tout cela paraisse très simple, on sous-estime la confusion que ça crée, tant pour les personnes qui vivent les émotions que pour les personnes qui interagissent avec.

Les recommandations qui découlent de cela : 1) valider ses émotions et celles des autres en les nommant et en les acceptant; 2) assumer la responsabilité de ses comportements et inviter les autres à en faire autant.

Autrement dit, et pour se répéter : contrairement à ce qu’on peut entendre presque quotidiennement, on ne gère pas ses émotions - on comprend ses émotions et on gère ses comportements.


Joyeuses Pâques tout le monde! Profitons de ce contexte pour faire le plein de chocolat d’énergie 😉 .

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