L'aversion à la perte - une application au leadership

par Louis-Samuel Jacques le 13 mai 2022 00:00:00

<span id="hs_cos_wrapper_name" class="hs_cos_wrapper hs_cos_wrapper_meta_field hs_cos_wrapper_type_text" style="" data-hs-cos-general-type="meta_field" data-hs-cos-type="text" >L'aversion à la perte - une application au leadership</span>

Qu’est-ce que l’aversion à la perte?

Ça signifie que l’utilité qu’on attache à un objet est plus grande si on le perd que si on le gagne.

Vous pouvez remplacer « utilité » par « valeur monétaire » ou encore par « charge émotive », selon la circonstance.

En anglais, on dit Loss aversion. On pourrait aussi dire : aversion à la dépossession.

Pourquoi c’est important? Parce que c’est un des biais cognitifs qui nous donne le plus de fil à retordre.

Deux applications dans le contexte des affaires

Émotivement, un départ fait aussi mal que deux ou trois embauches font du bien. Et ça prend trois nouveaux clients pour compenser la perte d'un seul.

J’insiste sur émotivement. Même si le nouveau client est plus stratégique ou plus gros que celui qu’on a perdu, on peut facilement se sentir misérable. Même si la nouvelle employée est meilleure que celle qui est partie, on demeure souvent avec un sentiment de perte.

Le feedback et l’aversion à la perte

Un feedback négatif sera productif s’il est précédé d’au moins deux autres positifs (et s’il porte sur les comportements, et non la personnalité). Sinon, notre interlocutrice a de bonnes chances de tomber sur la défensive.

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