Comme coach et leaders, notre sensibilité aux mots est un superpouvoir. Les mots sont une fenêtre sur la pensée et ouvrent des portes.
Nous en avons parlé souvent, particulièrement...
Ah et en passant, tu dis ce que tu veux ok? Je ne suis pas la police du langage. Ma job, c'est de mettre de la lumière sur des angles morts.
Voici un double-clic sur des tentatives communes de connecter en début de rencontre qui font plus de dommages que tu penses.
Fais attention à celle-là ou à une de ses nombreuses variantes et déclinaisons communes en small talk :
Je t'entends : C'est une façon de parler, Louis! Relaxe!
Deux choses. D'abord, je suis relaxe. Ensuite, oui je le sais, presque tout le monde dit ça.
Ça fait justement partie du problème. Car ce sentiment de connexion éphémère vient à prix élevé.
Le message que ça lance, peut-être inconsciemment, c'est l'une ou l'autre de ces variantes :
Le pire, c'est la désensibilisation que ça crée. Qu'est-ce qu'on va faire quand on va avoir vraiment besoin d'aide? Quand ça n'ira vraiment pas?
Si tu as des enjeux, adresse-les. Demande de l'aide, parle à un coach, vois un psychologue, suis une formation. Tu as des ressources, des équipes, des capacités. Fais de quoi.
Si ton monde dit ça, c'est peut-être un automatisme, mais c'est peut-être une demande d'aide. D'une façon ou d'une autre, ne réponds pas par automatisme et prends-les au mot. Écoute et réponds à ce que ton monde te dit (sans jouer au sauveur).
Finalement, voici plusieurs alternatives préférables, car elles créent la connexion, tout en élevant le niveau de confiance et d'énergie :
Avec un sourire, c'est encore mieux. Essaie ça, tu m'en donneras des nouvelles.