La Saint-Valentin approche… inspirons-nous de Cupidon dans notre stratégie de croissance.
La conduite des affaires prend plusieurs inspirations du militaire, tant dans le langage (vaincre la concurrence, conquérir un marché, dominer son industrie, cibler un client) que dans les attitudes et dans les pratiques.
Un angle mort important se crée puisque la littérature militaire se concentre sur le face-à-face entre deux parties. Pour gagner, les leaders étudient souvent l’adversaire.
Le risque à cette mentalité est de perdre de vue la perspective de la clientèle, qui est l’une des plus grandes priorités en affaires, mais dont l’équivalent est quasi inexistant dans la littérature populaire sur le militaire.
En affaires, il peut être fatal de focaliser seulement sur ses adversaires et de négliger la compréhension des besoins actuels et futurs de la clientèle.
La concurrence (son offre, ses comportements et ses prix) est à considérer non pas pour diriger notre stratégie, mais bien pour l’informer.
On tombe parfois dans le piège de mettre notre meilleure attention sur les projets, clients, fournisseurs et membres du personnel qui causent le plus de difficultés.
Ça devient un problème dans plusieurs situations, par exemple :
Quand ça nous distrait de nos projets, clients, fournisseurs et personnes qui génèrent le plus de valeur et/ou qui ont le potentiel d’en générer le plus.
Quand on construit nos politiques pour gérer les situations problématiques - ces politiques ont le potentiel de démotiver nos meilleurs éléments.
Quelles relations voulons-nous alimenter? Assurons-nous de leur offrir l’attention qu’elles méritent.
Tout cela serait à réévaluer fréquemment, pas juste lors de la Saint-Valentin.
Avec amour, Louis-Samuel