Les athlètes aux olympiques sont parmi les meilleurs au monde. Aucun doute là-dessus.
Une question : Combien n’ont pas de coach?
Ta réponse : __________
La mienne : Je n’en ai pas vu.
C’est quoi le rapport? En fait, il y en a au moins deux :
Il y a une croyance, un mythe, dans certaines organisations, qu’offrir du coaching à quelqu’un est un acte de redressement d’une mauvaise performance. À la limite, un acte punitif. Attention, si tu ne te redresses pas, je vais te coacher!
On entend aussi souvent Ça va bien, je n’ai pas besoin de coaching.
C’est comme si en affaires, le coaching était seulement pour quand ça va mal, mais que dans les sports, ça commence souvent dans les ligues mineures et c’est incontournable pour les athlètes de calibre international ou professionnel. Il y a quelque chose qui cloche, non?
En sport d'équipe ou en entreprise, c'est une illusion de penser qu'on est JUSTE en équipe. On a toujours une performance individuelle à livrer, et on a la responsabilité de s’occuper de notre énergie et de notre santé. De plus, il nous arrive souvent de ne pas nous sentir compris, ou d’avoir l’impression qu’une personne de notre équipe s’active à faire planter notre démarche.
Mais l'inverse est aussi vrai... même dans les sports et activités individuels, c'est une illusion de penser qu'on est seul. Il y a nos entraineurs, les organisateurs des compétitions, beaucoup de monde qui sont derrière les technologies et infrastructures qu'on utilise, il y a souvent des assistants de passage, il y a nos parents et nos ancêtres qui nous ont préparé du mieux qu'ils pouvaient, nos modèles, à la limite nos descendants pour qui on se motive, etc.
Proposition de réflexion : Qui fait partie de ton équipe élargie? Qui sont tes alliés?
Imaginerions-nous une partie pour une médaille d’or sans arbitre? Les arbitres et les règlements mettent en valeur le talent des athlètes. Pensons-y… si tout était permis sur un terrain, les joueurs-vedettes resteraient sur le banc, car l’équipe adverse pourrait avoir comme stratégie de les blesser, car il n’y aurait pas de conséquences.
Quand on prend la responsabilité d’animer une rencontre, on joue un peu le rôle d’arbitre, dans le sens où on aide à révéler le talent de nos collègues. On communique les règles d’engagement (est-ce le temps de brainstormer, de converger, de décider?), on donne les droits de parole, on invite des participations, on respecte le temps accordé à certains sujets, on décide de prendre la pause ou de terminer un sujet avant de la déclarer, on met fin à des échanges, on propose de remettre un sujet à plus tard, etc.
Le rôle de la personne désignée pour animer la rencontre permet aux autres d’exprimer leur talent et d’atteindre les objectifs avec plus d’efficacité.
Une personne compétente évite aussi les écueils qui font que plusieurs trouvent les meetings inutiles : un brainstorm sans convergence ou décision; une rencontre où les personnes ne font pas la différence entre l’intéressant et le pertinent; etc.