Vous avez une culture. Si elle n’est pas intentionnelle, elle est par défaut.
Je vous ai déjà prémuni de la culture du never enough.
La culture de l’harmonie est différente, mais pas beaucoup plus reposante.
Elle s’installe sournoisement lorsque des leaders ont un trop grand désir de plaire ou ont peur de déplaire. Ça les conduit à ne pas nommer d’objectifs, ou pire, à viser un faux objectif typiquement formulé ainsi : « on ne veut pas de chicane » ou « on veut la paix ».
Cette culture mène malheureusement à l’angoisse et à la contre-performance.
Tout commence par reconnaître que les désaccords peuvent être utiles, voire nécessaires.
L’absence de conflits est impossible. On ne peut pas choisir de ne pas avoir de conflits.
On a donc deux choix :
La raison pour laquelle on engage les conflits : un conflit devient utile lorsque des comportements empêchent l’atteinte d’objectifs.
La façon avec laquelle on mène les conflits : on peut s’améliorer à cela aussi!
Le mot conflit est peut-être un peu fort.
Je ne parle pas de conflits déclenchés par la colère, l’atteinte à l’égo, la surprise, etc. De tels conflits sont généralement destructeurs et au mieux, improductifs.
Je parle bien de conflits entraînés par le retard par rapport à des objectifs. La plupart du temps, ces conflits prennent la forme de conversations qu’on peut qualifier à juste titre d’importantes ou de cruciales.
Je vous recommande d’écouter les premières minutes de cet épisode de podcast. Patrick Lencioni y met en lumière comment le leadership basé sur « plaire » ou « ne pas déplaire » est improductif.