Explorons aujourd’hui trois formes de procrastination de second niveau. Laquelle faites-vous le plus? Vos collègues? Votre organisation?
Voilà une discussion à aborder avec vos équipes pour vous offrir un challenge gentil et humoristique, et ainsi élever votre niveau de jeu.
Faire plein de choses, sauf celles qui comptent le plus.
Certaines personnes ont développé ce talent aux études ou en télétravail, en passant la balayeuse trois fois par jour plutôt que faire du travail facturable, par exemple.
Antidote : Prenez du recul et n’agissez pas avant d’avoir fait un ordre de valeur dans les activités que vous envisagez. Autrement dit : agissez moins, planifiez plus.
Collectionner les concepts avant de passer à l’action.
Deux exemples : « Je vais lire un livre de plus sur le sujet avant de me lancer. » « J’ai compris, mais je vais écouter cette vidéo de plus pour être encore meilleur. »
Antidote : Pour vous, la perfection est l’ennemi du bien (et de votre exécution). Remplacez le temps dédié à la collecte de nouveaux concepts par deux « nouvelles » formes d’apprentissages :
du temps de débriefing avec vous-même et avec vos équipes
de l’action.
Planifier beaucoup, mais faire peu.
Par exemple, en contexte de vente (cold calls), faire beaucoup de recherche sur les entreprises et remettre les appels au lendemain… puis les reporter à la semaine suivante pour bénéficier d’un meilleur alignement du calendrier… pour les déplacer à la semaine d’ensuite pour se remettre à jour.
Antidote : Vous pensez (erronément) que la planification compense pour l’action, alors planifiez moins et faites plus. Prenez conscience qu’il y a un risque et une perte de valeur à trop planifier et que l’exposition à la vie réelle (l’action, autrement dit) est une composante vitale à la planification. Autrement dit, vous avez besoin d’action pour bien planifier.
En somme, l’antidote commun à ces trois formes de procrastination résidait dans notre publication du 9 juin dernier quand nous affirmions :