3 idées de leadership en 3 minutes

Spécial résolution de problèmes, 3e édition (et la dernière pour un petit bout, promis)

Rédigé par Louis-Samuel Jacques | 16 févr. 2024 05:00:00

Plusieurs préfèrent des problèmes qu’ils ne peuvent résoudre à des solutions qu’ils n’aiment pas

Merci à Lee Thayer de nous avoir ouvert les yeux sur ce phénomène.

De façon similaire, plusieurs préfèrent des problèmes qu’ils connaissent à des solutions qu’ils ne connaissent pas.

Un bon exemple : la scène-culte du film Moneyball. 4 minutes de bonheur.

Ce phénomène n’est pas près de disparaître. Habituons-nous à le confronter, et non à vivre avec les limites qu’il génère.

Poser des questions différentes pour générer des résultats différents

Nous en avons parlé de plusieurs façons… les humains, devant un problème, ont le réflexe de se demander comment le résoudre.

Devant un problème complexe, il est utile de se donner de l’espace pour mieux le comprendre et le définir (plutôt que d’exécuter les premières solutions qui nous viennent à l’esprit).

Voici beaucoup de questions qui changent les perspectives et qui augmentent la probabilité de générer de meilleures options.

  • Qui a ce problème?

  • Jusqu’à quand aurons-nous ce problème?

  • De quoi aura l’air ce problème dans 6 mois si nous le négligeons?

  • Comment pourrions-nous régler ce problème indirectement?

  • Qui pourrait régler ce problème?

  • Que ferait Steve Jobs (ou toute autre figure inspirante pour votre équipe) avec ce problème?

  • Quels problèmes préférons-nous à celui que nous avons en ce moment?

  • Que pourrions-nous apprendre de ce problème?

  • Quelle possibilité voulons-nous créer?

  • Quelles possibilités et quels avantages ce problème crée-t-il?

  • Comment ce problème pourrait-il évoluer? (En s’obligeant à inclure des possibilités favorables)

  • Vers où voulons-nous déplacer le problème?

  • Imaginons au moins 3 solutions avant de choisir la meilleure. (Ce nombre peut être beaucoup plus grand)

  • Qu’est-ce qui fait partie du problème (systèmes, habitudes, croyances, personnes, comportements, etc.)?

  • Quels autres problèmes avons-nous? (Et une fois la liste faite : comment interagissent-ils? Lesquels voulons-nous résoudre en premier? Lesquels acceptons-nous?)

  • Que faisons-nous pour amplifier / aggraver nous-mêmes ce problème?

  • Qui n’a pas ce problème, par hasard ou par design? Quelles sont les raisons à cela?

  • Quels sont les véritables impacts de ce problème sur notre capacité à servir notre cause?

  • Comment résoudrions-nous ce problème si (ajouter une contrainte d’envergure, par exemple : si nous avions seulement la moitié du personnel que nous avons? Si nous avions 4x plus d’argent? Si nous avions seulement une semaine pour le résoudre? etc.)

  • Quel est l’impact de ce problème - en temps, en argent, en relations et en émotions?

  • Combien de temps avons-nous pour résoudre ce problème?

  • Combien avons-nous de budget pour résoudre ce problème?

Soignons notre langage

Quand on entend le mot problème, on peut le remplacer par l’un de ces mots :

  • Situation

  • Goulot

  • Contrainte

  • Défi

  • Occasion d’apprendre

  • Opportunité à créer

La conversation prend alors une énergie nouvelle.

La semaine prochaine, nous parlerons d’autre chose que de problèmes, promis!