Voici trois perspectives à considérer à court et moyen termes qui sont issues de la dernière conférence web offerte par TEC Canada portant sur les perspectives économiques 2023-2025 donnée par Francis Gosselin, économiste, consultant en stratégie et conférencier.
Il est possible de la visionner en entier ici (durée : 61 minutes).
On prévoit que la part de la population québécoise active sur la population totale, actuellement à 64%, va continuer de décliner jusqu’en 2030 et rester plus faible qu’aujourd’hui durant au moins 20 ans.
La situation actuelle n’est donc pas passagère et cette réalité commande d’approcher nos défis différemment, notamment par l’automatisation.
Une bonne nouvelle dans tout cela : il y a plus de capital que jamais dans le marché. Ceci favorise notamment le développement des technologies qui peuvent apporter des solutions au resserrement de la main-d’œuvre disponible.
Dans toute la chaîne de l’expérience-employé, qui va du recrutement à la sortie, c’est probablement la dernière étape qui est la plus négligée par les entreprises.
C’est un luxe qu’on ne peut plus se permettre.
Les personnes changent d’emploi plus souvent que jamais auparavant. Cessons d’être surpris quand ça arrive, et séparons-nous donc en bons termes. Les alumni peuvent revenir, ou bien agir comme ambassadeurs de notre entreprise.
Un tel scénario est préférable que de négliger ces individus, sous prétexte qu’ils ne sont plus utiles à l’entreprise ou qu’ils nous auraient abandonnés.
Francis Gosselin rapporte les propos de Douglas Rushkoff, qu’on peut traduire ainsi :
On dit souvent que la seule chose qui ne change pas, c’est le changement.
Mais on a tort.
Même le changement change.
Autrement dit, les changements sont plus intenses et rapides qu’avant et même leur nature évolue. Nous devons nous y faire.
D’ici vendredi prochain, continuons de faire de belles et grandes choses!