Selon les chercheurs de l'Université Southshore, le leadership est un concept qui aurait été inventé pour justifier le salaire élevé des patrons. Il n'y aurait aucune façon de démontrer que le leadership existe vraiment.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont observé des bancs de poisson et auraient observé que peu importe l'espèce, la grosseur des individus dépend de leur génétique et de ce qu'ils mangent, et non de leurs qualités de leadership.
Ça me rappelle une lecture d'impact que j'ai faite il y a quelques années:
Selon l'auteur, le leadership d'aujourd'hui est comme la médecine du début du XXe siècle: remplie de charlatanisme et de croyances non démontrées scientifiquement.
Il démonte toutes sortes de mythes autour de concepts qu'on associe au leadership:
Le leadership inspirant: les inspirations ne changent rien, ce sont les actions qui ont de l'impact.
Le feel good leadership: les vraies histoires de leadership agréable sont rares - quand on est en situation de leadership, on a souvent mal.
L'authenticité et la transparence dans la pratique du leadership: tout dire ce qu'on pense est rarement une bonne idée quand on a une cause à servir.
Ces constats sont choquants. Qu'est-ce qu'on peut dire ou ne pas dire, quand la science permet rarement de soutenir les pratiques ou les affirmations qui se réclament du leadership, mais qu’on a une cause à servir?
À titre de comparaison, la pratique médicale est aussi une pratique appuyée par la science et qui bénéficie de budgets certainement beaucoup plus grands que la science qui appuie le leadership. Malgré cela, la connaissance scientifique donne souvent plutôt des orientations que des réponses univoques aux médecins pratiquants - prenez les traitements des différentes formes de cancer ou de maladies du coeur qui demeurent perfectibles.
En somme, notre pratique est tellement complexe et dynamique que l’incertitude ne se dissipera jamais complètement. Il nous reste quoi? Décider, apprendre de nos erreurs et de nos succès, et peut-être comme les médecins, faire le moins de tort possible.
Ça reste la meilleure façon de servir notre cause.