Malheureusement, notre capacité d'influencer est souvent limitée par le type, la façon et le moment choisi pour faire du feedback.
Voici trois principes pour faire de meilleurs feedbacks.
Fais du feedback avant d'en avoir besoin
Ma mère répétait toutes sortes d'expressions, dont une me faisait particulièrement rire : « Sale, pas sale, je prends ma douche au moins une fois par mois ».
C'était évidemment sarcastique, car elle se lavait chaque jour (on ne va pas salir sa réputation ici).
De la même manière qu'on se lave régulièrement, sans attendre d'en sentir le besoin, on devrait aussi faire du feedback régulièrement, sans en avoir besoin.
C'est une question d'hygiène organisationnelle.
Quand on attend que la situation exige, les résultats ont déjà souffert, les émotions sont typiquement dans le piton, et le timing est difficile à trouver.
Et le feedback empire la situation au lieu de l'améliorer.
On se dit souvent qu'on fait du feedback parce que c'est « important ».
Mais typiquement, le déclencheur est une charge émotive : on attend que la colère, la frustration, la déception, le découragement, le stress et/ou l'irritation atteignent un seuil élevé et là, ça devient hyper important d'émettre le feedback LÀ!
Pas dans cinq minutes, LÀ! TOUT DE SUITE!
(Même si ce n'est pas le bon moment)
Quand on agit sous ce genre d'impulsion, ça ne s'appelle pas un feedback, c'est plutôt un déversement.
Et comme les émotions sont contagieuses, ça dégénère facilement.
Ainsi naissent plusieurs drames, à partir de presque rien.
Un feedback est plus influent quand il est livré sans décharge émotive.
Pour faire le ménage de nos émotions, plusieurs techniques existent :
Les émotions ont une durée de vie. Ne les laissons pas prendre le dessus de nos communications.
Une grande partie du rôle de leader, c’est de nommer les objectifs de l’organisation, de les rendre clairs, vivants, utiles, mesurables.
Et de s’en servir pour orienter les décisions, les priorités, et le feedback.
Sans objectifs organisationnels définis et communiqués, on entre dans la jungle des préférences personnelles. Les gestionnaires n'ont alors que leurs préférences personnelles pour évaluer leur monde, faire du feedback et offrir des promotions.
Ça crée des jeux d'influence, de l'ingérence, de l'incohérence et des résultats (au mieux) aléatoires.
P.S. Les besoins de l'organisation changent au moins chaque trimestre. N'attends pas d'être dans le trouble pour les renouveler.
P.P.S. Tu veux explorer davantage (et d'autres choses aussi)? On en parlera lors des ateliers-conférences sur la présence exécutive, sur les équipes invincibles et sur la délégation qui sont au programme cet automne.
Cet automne, nous offrirons trois nouveaux ateliers, ainsi que quelques reprises de conférences passées. Voici le programme. Sauf avis contraire, ce sont des séances d'avant-midi :
Nouveaux ateliers :
🗓️ 5 septembre : Développe ton influence et améliore ta présence exécutive
🗓️ 28 octobre : Négocie pour générer et capturer plus de valeur
🗓️ 25 novembre : Anime des ateliers de stratégie courts, concrets et à haute valeur
Reprises :
🗓️ 26 août : Anime des rencontres de haute valeur
🗓️ 9 septembre : Dirige des équipes imputables et invincibles
🗓️ 1er octobre PM : Délègue efficacement et avec confiance
📌 C'est gratuit pour les membres de mes groupes, et pas cher pour leurs collègues. En plus, il y a des rabais Early Bird et des rabais supplémentaires de volume.
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