3 idées de leadership en 3 minutes

Transformer une culture | 1+1=2... des fois | Deuils ambigus

Rédigé par Louis-Samuel Jacques | 11 avr. 2025 09:00:00

« Ça prend 5 ans à transformer une culture » — FAUX

Cette phrase laisse croire qu’une culture est immobile et qu’on va finir par « arriver » quelque part. Or, il n’y a pas de destination finale en culture organisationnelle.

Ce qui transforme une culture, ce ne sont pas les concepts, les rapports, les comités, ni les PowerPoints. Ces outils ont leur utilité, mais ils sont insuffisants.

Une culture, c’est le cumul des actions des individus. Et ça se change par ces actions.

Une action, ça peut prendre 1 minute, pas 5 ans.

Par exemple : montrer de la curiosité devant une erreur commise (par soi ou par les autres) plutôt que les masquer ou chercher des coupables.

Cette simple réaction change la culture : elle rend plus probable que les gens transforment les erreurs commises en occasions d'apprentissage.

Et ça, ça prend 1 minute. Pas 5 ans.

Oui, il faudra le répéter, le codifier, peut-être l'écrire sur les murs pour créer un effet d’entraînement.

Mais si on ne change rien, une minute à la fois… on n’arrivera nulle part dans 5 ans.

Évidemment, c’est plus complexe que ça. Mais c’est aussi plus simple qu’on ne le pense.
On se trompe souvent davantage en complexifiant qu’en simplifiant.

👉 Si tu veux d'autres repères concrets pour implanter une culture victorieuse et responsabilisante dans ton équipe, inscris-toi à notre atelier du 8 mai.

1 + 1 = 2… des fois

Dans le monde des personnalités et des relations humaines, 1 + 1, ça peut faire 0. Ou -2.
Et des fois, ça donne des millions - parlons-en aux duos Jobs et Wozniak, Jagger et Richards ou encore à Astérix et Obélix.

Comment faire en sorte que ça arrive plus souvent?
➡️ Accueillir les différences avec ouverture
➡️ Utiliser des outils psychométriques pour mieux comprendre et mieux connecter

Certaines équipes de direction utilisent presque quotidiennement les tests de personnalité pour mieux se comprendre entre eux et comprendre leur monde.

👉 Justement, du 22 au 25 avril, mes groupes TEC auront la chance d'accueillir Merrick Rosenberg, entrepreneur et conférencier international de Philadelphie, lors de sa visite à Québec. Il viendra partager ses précieuses perspectives sur le succès grâce aux personnalités.

Trois niveaux de présence

On peut offrir trois formes de présence à nos proches (et à nous-mêmes) :
🙋 physique
💚 émotionnelle
🧠 psychologique

Quand un ou deux de ces niveaux font défaut, on est dans ce qu’on pourrait appeler un deuil ambigu.

Il y a une impression de présence… mais une absence réelle.

Deux exemples :
🍽️ Au souper, je suis là physiquement, mais ma tête est restée au bureau.
👩‍💻 En congrès, mon corps est présent, mais mon cœur et ma tête sont à la maison.

Dans les deux cas, je pense être là. Et les autres aussi. Mais on ne l’est pas vraiment.

C’est déroutant. Ça crée un deuil étrange, difficile à nommer.

Personne n’est parfait 100 % du temps. Mais l’antidote, c’est peut-être ça : Être pleinement présent, de temps en temps, avec certaines personnes. Sur les trois plans.

Même avec soi-même. Oui oui! 

👉 Un bon début : prendre conscience de son niveau de présence, à l’occasion. Le journaling et la marche sont deux excellentes façons d'y arriver.

L'inspiration de cette idée provient de cet épisode de The Diary of a CEO avec Esther Perel.